Laurence Gautré, accompagnement pro & perso : bilans CPF, orientation jeunes, transitions de vie

Laurence accompagne celles et ceux qui traversent des périodes de transition : burn-out, séparation, reconversion, choix d’avenir…

À travers Nouveau Chapitre coaching, elle mêle écoute, pédagogie et engagement pour aider chacun.e à avancer à son rythme. Dans cette interview, elle revient sur son parcours, sa pratique d’accompagnante et ce qui l’anime profondément au quotidien.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de votre activité actuelle ?

Je suis coach en développement personnel et professionnel, consultante en bilan de compétences et coach en orientation scolaire. Toutes ces activités sont regroupées sous Nouveau Chapitre coaching, la structure que j’ai fondée. J’ai choisi ce nom car j’ai souhaité me consacrer à l’accompagnement des transitions de vie, qu’elles soient personnelles ou professionnelles.

Quels publics accompagnez-vous ?

J’accompagne aussi bien des personnes en pleine séparation ou post-divorce – un travail axé sur le coaching de vie – que des personnes en réflexion sur leur avenir professionnel, souvent après un burn-out. Cette dimension professionnelle s’est naturellement imposée à la suite de ma formation chez Garance & Moi. 

Mon passé d’enseignante et d’éditrice dans le domaine scolaire m’a naturellement donné envie d’accompagner également les jeunes dans leur orientation. J’ai suivi une formation complémentaire pour cela et j’interviens également en établissements scolaires, où je commence à animer des ateliers sur l’orientation.

Pourquoi avoir choisi le métier de l’accompagnement ?

Je crois profondément en la résilience humaine et en notre capacité à traverser les épreuves et à les surmonter. J’ai moi-même été accompagnée à un moment charnière de ma vie, et cette expérience m’a ouvert les yeux sur la puissance de cette posture d’aide. Aujourd’hui, je souhaite être ce soutien pour d’autres : dans leurs transitions, leurs choix d’orientation ou de carrière, ou lors d’étapes difficiles comme un burn-out ou une rupture.

Quelles qualités sont essentielles dans ce métier ?

Il faut faire preuve de bienveillance, d’écoute, d’empathie, mais aussi de dynamisme, de créativité, d’adaptabilité et de pédagogie. Chaque accompagnement est unique : il s’agit de s’ajuster à la personne, à son rythme et à ses besoins. Il est également important d’expliquer les outils utilisés pour donner du sens à sa démarche.

Quels sont les défis que vous rencontrez ?

Le premier défi, côté entrepreneurial, c’est de se faire connaître. Sortir de l’anonymat, faire comprendre sa valeur ajoutée et ce qui nous rend unique.
Côté accompagnement, même avec l’expérience, un doute subsiste au démarrage d’un nouveau suivi : « Vais-je réussir à l’aider ? ». Chaque personne arrive avec son propre passé, sa propre problématique. Mais ce doute disparaît dès les premiers échanges.

Vous accompagnez notamment des personnes en post-burn-out. Comment abordez-vous ce type de situation ?

Il est essentiel de préciser qu’on n’accompagne pas quelqu’un en plein burn-out. Dans ce cas, un soutien psychologique est nécessaire. Une fois la personne en phase de reconstruction, on peut intervenir. Il y a alors deux dimensions :

• Personnelle : comprendre les mécanismes qui ont mené la personne à cet épuisement, les injonctions familiales ou sociales auxquelles elle a répondu consciemment ou inconsciemment

• Professionnelle : poser un cadre, identifier ses limites, ses besoins, ses lignes rouges pour se préserver à l’avenir.

Quels éléments ont été les plus marquants pour vous dans votre formation chez Garance & Moi ?

La formation est extrêmement complète et professionnalisante. Elle offre un panorama historique des transitions professionnelles, une connaissance précise de la réglementation, des dispositifs de financement, et une posture d’accompagnement. Les formatrices sont très pédagogues et bienveillantes. On bénéficie d’un véritable suivi avec une superviseuse, une tutrice et des groupes d’échanges. On est prêt.e à accompagner dès notre certification. J’ai trouvé la formation très structurante. Elle est exigeante, il faut donc s’y investir pleinement. Mais cela en vaut la peine.

Avez-vous un souvenir d’accompagnement particulièrement marquant ?

Oui, récemment, j’ai terminé un bilan de compétences avec une jeune femme prisonnière d’une culture familiale valorisant uniquement la sécurité professionnelle. Pour elle, il fallait « juste avoir un travail », peu importe l’épanouissement. À la fin de l’accompagnement, elle m’a confié avoir découvert que l’on pouvait aussi être heureuse au travail. Elle a depuis fait le choix d’un nouveau projet aligné avec ses aspirations. Ce genre de retour me confirme que je suis à ma place.